
mar.28novembre
Conférence-débat L'ère de l'affirmation
à 20h30
Organisée par l'Espace ADA
Au Domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-lès-Nancy
Entrée libre
Répondre au défi de la désoccidentalisation
Par Max-Erwann Gastineau, diplômé en histoire et en relations internationales, essayiste.
Sur la scène internationale, il est un constat implacable : l'Occident n'est plus le référent ultime, le modèle à imiter.
Si cette désoccidentalisation apparaît déconcertante, c'est qu'à l'inverse sûr du monde non occidental, de son identité et de ses intérêts, nous autres Européens ne sont plus les raisons qui ont fait notre force dans l'histoire. Nous appréhendons la diversité du monde comme le signe d'une vaste remise en cause de nos principes universels.
Ou, dans un monde désoccidentalisé, multipolaire, l'urgence n'est pas à l'uniformisation mais à
l'introspection. Elle est, pour les nations européennes, de penser à neuf et avec humilité les conditions de la cohabitation, de s'affirmer pour l'ancien ensemble leur propre pôle. Un apprentissage qui passera par un réarmement moral et intellectuel, une confrontation argumentée avec le modèle chinois et les « valeurs nationales » revendiquées par l'ancien tiers-monde.
Et si la désoccidentalisation du monde était, plus que le nom de nos illusions perdues, une chance pour l'Occident et notamment pour l'Europe ?
Né en 1988, diplômé en histoire et en relations internationales, Max-Erwann Gastineau a étudié au
Canada et à Trinité-et-Tobago, avant de travailler en Chine, aux Nations unies, à l'Assemblée nationale, puis dans le monde de l 'énergie. Chroniqueur pour divers médias, il a publié aux Éditions du Cerf un premier ouvrage remarqué, Le nouveau procès de l'Est.
Plus d'infos : www.espace-ada.fr
Au Domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-lès-Nancy
Entrée libre
Répondre au défi de la désoccidentalisation
Par Max-Erwann Gastineau, diplômé en histoire et en relations internationales, essayiste.
Sur la scène internationale, il est un constat implacable : l'Occident n'est plus le référent ultime, le modèle à imiter.
Si cette désoccidentalisation apparaît déconcertante, c'est qu'à l'inverse sûr du monde non occidental, de son identité et de ses intérêts, nous autres Européens ne sont plus les raisons qui ont fait notre force dans l'histoire. Nous appréhendons la diversité du monde comme le signe d'une vaste remise en cause de nos principes universels.
Ou, dans un monde désoccidentalisé, multipolaire, l'urgence n'est pas à l'uniformisation mais à
l'introspection. Elle est, pour les nations européennes, de penser à neuf et avec humilité les conditions de la cohabitation, de s'affirmer pour l'ancien ensemble leur propre pôle. Un apprentissage qui passera par un réarmement moral et intellectuel, une confrontation argumentée avec le modèle chinois et les « valeurs nationales » revendiquées par l'ancien tiers-monde.
Et si la désoccidentalisation du monde était, plus que le nom de nos illusions perdues, une chance pour l'Occident et notamment pour l'Europe ?
Né en 1988, diplômé en histoire et en relations internationales, Max-Erwann Gastineau a étudié au
Canada et à Trinité-et-Tobago, avant de travailler en Chine, aux Nations unies, à l'Assemblée nationale, puis dans le monde de l 'énergie. Chroniqueur pour divers médias, il a publié aux Éditions du Cerf un premier ouvrage remarqué, Le nouveau procès de l'Est.
Plus d'infos : www.espace-ada.fr