
mer.29juindim.14août
EXPOSITION - ILIO SIGNORI
à la galerie Mme de Graffigny
Exposition proposée par la galerie Goslin-Kunst
L'imaginaire d'Ilio Signori
« En dehors d'une période où j'ai utilisé la plaque de fer comme matériau, l'essentiel de mon oeuvre est en bronze.
Les sculptures en fer sont constituées de plaques de métal découpées, martelées et soudées.
Pour les bronzes, le travail initial est réalisé en plaques de cire modelées et collées entre elles.
La sculpture en cire terminée, elle est transformée en bronze par le procédé de la cire perdue.
Durant presque 20 ans, j'ai travaillé sur 3 thèmes : les « caddies », les « tables en dialogue » et les « fauteuils en rémission ». Dit ainsi cela ressemble à une commande de la Samaritaine : ce sont des objets de notre environnement quotidien qui ont été les éléments d'ancrage pour imaginer et réaliser ces sculptures.
Ils m'ont permis de développer dans une dérive volontaire tout un processus de la forme allant au-delà d'un regard objectif pour aborder des zones inconnues de l'imaginaire.
Il y a une figuration, mais elle est allusive…
Il y a un sujet, mais la narration est absente…
L'oeuvre se présente sans autre préoccupation que de donner à voir une sculpture qui aura pour premier maillon, un objet de fonction qui n'a aucune prédisposition à changer d'état et qui, dans son achèvement perdra son rôle de serveur pour devenir sujet de contestation.
Cette transposition qui ressemble à une mutation, a été pensée au départ comme une gageure qu'il fallait résoudre, ce qui obligeait à quitter les parcours habituels en cherchant d'autres voies, considérant les mécanismes de la forme comme étant les mêmes pour tout volume : donner vie à une forme inventée.
A côté de ces thèmes qui ont une certaine gravité, j'ai abordé le bestiaire, l'image animalière avec une tendresse amusée, voire avec désinvolture.
Ces animaux ne sont pas statufiés : ils ne se donnent pas à voir avec l'objectivité de la représentation. Pour la plupart, ils n'existent que par l'allusion d'une silhouette, l'amplification d'un élément, mais le schéma est suffisant pour les situer dans un groupe.
S'il y a jubilation, elle vient de cette transgression de l'image : le jeu, l'humour participent à cette jouissance créative.
Je suis allé au-delà de l'image commune pour donner à voir une autre réalité.
L'imaginaire d'Ilio Signori
« En dehors d'une période où j'ai utilisé la plaque de fer comme matériau, l'essentiel de mon oeuvre est en bronze.
Les sculptures en fer sont constituées de plaques de métal découpées, martelées et soudées.
Pour les bronzes, le travail initial est réalisé en plaques de cire modelées et collées entre elles.
La sculpture en cire terminée, elle est transformée en bronze par le procédé de la cire perdue.
Durant presque 20 ans, j'ai travaillé sur 3 thèmes : les « caddies », les « tables en dialogue » et les « fauteuils en rémission ». Dit ainsi cela ressemble à une commande de la Samaritaine : ce sont des objets de notre environnement quotidien qui ont été les éléments d'ancrage pour imaginer et réaliser ces sculptures.
Ils m'ont permis de développer dans une dérive volontaire tout un processus de la forme allant au-delà d'un regard objectif pour aborder des zones inconnues de l'imaginaire.
Il y a une figuration, mais elle est allusive…
Il y a un sujet, mais la narration est absente…
L'oeuvre se présente sans autre préoccupation que de donner à voir une sculpture qui aura pour premier maillon, un objet de fonction qui n'a aucune prédisposition à changer d'état et qui, dans son achèvement perdra son rôle de serveur pour devenir sujet de contestation.
Cette transposition qui ressemble à une mutation, a été pensée au départ comme une gageure qu'il fallait résoudre, ce qui obligeait à quitter les parcours habituels en cherchant d'autres voies, considérant les mécanismes de la forme comme étant les mêmes pour tout volume : donner vie à une forme inventée.
A côté de ces thèmes qui ont une certaine gravité, j'ai abordé le bestiaire, l'image animalière avec une tendresse amusée, voire avec désinvolture.
Ces animaux ne sont pas statufiés : ils ne se donnent pas à voir avec l'objectivité de la représentation. Pour la plupart, ils n'existent que par l'allusion d'une silhouette, l'amplification d'un élément, mais le schéma est suffisant pour les situer dans un groupe.
S'il y a jubilation, elle vient de cette transgression de l'image : le jeu, l'humour participent à cette jouissance créative.
Je suis allé au-delà de l'image commune pour donner à voir une autre réalité.
Galerie Mme de Graffigny
Infos - 03 83 90 15 56
Entrée libre
Entrée libre du mercredi au samedi, de 14h00 à 18h30 - Le dimanche et jours fériés de 14h00 à 18h00
Infos - 03 83 90 15 56
Entrée libre
Entrée libre du mercredi au samedi, de 14h00 à 18h30 - Le dimanche et jours fériés de 14h00 à 18h00